— intrigue; numéro une.

Près de remous naissants qu’offrent les doux canaux, près des éclats lumineux que la ville dégage en auras sulfureuses, les apparences semblent pour le moins trompeuses. Au-delà de la béatitude affichée sur les visages crevés, ce sont les rues toutes entières qui sont à présent le mouroir de certains, l’éphémère paix pour d’autres. On crie en silence ; regardez comme le soleil nous fait part de sa présence lumineuse, regardez comme le calme s’infiltre sous les peaux névrosées. On se laisse berner par les mantras du passé, jusqu’ici, tout va bien. Encore et encore, la noirceur semble se dissiper. Adieu, à jamais qu’ils osent dire, loin de savoir que sous les tréfonds, la rage gangrène les astres solaires. De façon aphone, ce sont les tristes palabres qui apparaissent, laissent le doute se servir des carnes et en faire de pieux soldats. On raconte que l’un des membres de la maison d’Hadès s’est envolé, dissipé, englouti par de sales secrets. Un meurtre. À la vue des mécréants d’en bas. Mais qui est coupable lorsque l’entièreté du système est rouillé ? Entre ombres et lumières, chacun évolue comme il le peut, tente de vivre sans le poids d’un éternel fardeau. Entre vérités et mensonges alambiqués, chacun peut enfin tracer les contours de son dessein. Dans quel camp êtes-vous ? Douceur ou froideur ? Et pour les innocents de birmingham, la vie n’a jamais été si douce, si précieuse. Le festival bat son plein, donne quelques miettes de réconfort aux carcasses crevées. Mais pour combien de temps ?