mea culpa - ezekiel

ezekiel. ce nom qui promettait la puissance sacrée et divine est devenu le symbole d'une douleur exacerbée. dans chaque soupir du vent, son écho résonne, comme un chant funeste et doux, que la nuit chante. tel un ange déchu, errant dans les ténèbres il cherche la lumière dans un monde funèbre. harcourt. nom maudit, qui résonne tel un glas dans l'obscurité dense, terrifiant les errants. dans les rues désertes, à la tombée du soir il devient l'ombre, l'angoisse et le noir. comme un sombre présage d'un destin aux abois. les passants frissonnent, le cœur en désarroi à l'évocation de ce nom empreint d'effroi. harcourt tel un sombre refrain hante les esprits et glace les matins.

 trente ans. trente hivers l'ont marqué de leurs griffes glacées, trente étés ont brûlé ses espoirs. ses yeux, miroirs ternis de combats sans répit. chaque année écoulée, chaque jour qui s'efface ajoute à son âme une couche de glace. London. né à Londres, où les rêves et les peurs se croisent, il porte en lui la marque d’une ville qui embrase. les lumières et les ombres dansent dans ses souvenirs, et son âme comme Londres, oscille entre rire et soupir.

 Portugal. les chants de fado résonnent dans son cœur les chants de ses ancêtres empreints de chaleur. Les récits de ses aïeux, les murmures des vagues berce son sommeil. ezekiel, enfant de deux mondes, de la brume et du soleil.